Chez BoursoBank on aime les chiffres, mais pas tous : 2 étudiants sur 3 ont déjà sauté un repas par manque d'argent et près d'1 sur 2 a moins de 100€ de reste à vivre. BoursoBank s'engage contre la précarité étudiante avec Cop1.

BoursoBank s'engage contre la précarité étudiante avec l'association Cop1, engagée pour porter assistance à tout étudiant dans le besoin et nous lançons ainsi une opération solidaire auprès de nos clients. Pour toute opération par carte réalisée entre le 17 et le 30 novembre 2025, BoursoBank s'engage à reverser 1 centime d'euro³ à l'association Cop1 pour soutenir leurs actions sur le terrain.

Pour mieux comprendre ce qu'est la précarité étudiante et comment l'association agit, nous avons posé quelques questions à Cop1.

1. C’est quoi la précarité étudiante ?

« La précarité étudiante, ce n’est pas seulement avoir un budget serré. C’est un quotidien sous contraintes, où chaque dépense devient un dilemme et une source de stress. L’alimentation apparaît comme la première variable d’ajustement face aux difficultés financières.

Ainsi, certain·es étudiant·es réduisent leurs portions, renoncent à certains aliments trop coûteux ou sautent des repas : 2 étudiant·es sur 3 déclarent avoir déjà sauté un repas par manque d’argent (source : baromètre annuel Cop1 et IFOP sur la précarité étudiante 2025). Le logement est la deuxième variable. Pour nombre d’étudiant·es, il faut choisir entre un logement digne mais hors de prix, ou une chambre insalubre, éloignée, difficile à chauffer : 49 % des étudiant·es ont moins de 100 € de reste à vivre par mois une fois le loyer payé. (source : baromètre annuel Cop1 et IFOP sur la précarité étudiante 2025). Enfin, une restriction de la vie sociale vient s’ajouter aux privations matérielles : loisirs et activités de socialisation deviennent inaccessibles. Ce renoncement répété installe un isolement durable : 1 étudiant·e sur 3 déclare se sentir seul·e en 2025. (source : baromètre annuel Cop1 et IFOP sur la précarité étudiante 2025).

Cette précarité s’inscrit dans le temps long et pèse directement sur les choix de parcours académiques : 30 % des étudiant·es ont renoncé à intégrer l’établissement de leur choix pour des raisons financières. (source : baromètre annuel Cop1 et IFOP sur la précarité étudiante 2025). Est-ce de plus en plus compliqué pour les étudiants ? La réalité est encore plus frappante : ça a toujours été compliqué. Pendant longtemps, cette précarité a été banalisée : c’était « normal de galérer » quand on était étudiant·e. Chez Cop1, cela fait trois ans que nous menons une étude sur la précarité étudiante avec l’IFOP, et le constat est implacable : la précarité étudiante n’est plus un état transitoire lié à des crises ponctuelles, mais une réalité durable qui s’installe dans le quotidien d’une majorité de jeunes. Elle ne se limite pas à des privations matérielles, mais façonne les trajectoires, impose des renoncements anticipés et fragilise l’avenir académique et professionnel. »

2. Quelle est l’histoire de l’association Cop1 ? Et quelle est votre mission ?

« Cop1 est née pendant la crise du Covid-19, il y a cinq ans, à l’initiative d’un groupe d’étudiants souhaitant soutenir leurs camarades durant cette période. Une première distribution alimentaire et de produits d’hygiène a eu lieu place du Panthéon, à Paris. La crise sanitaire a mis en lumière cette précarité. Face à une demande croissante, Cop1 a perduré. Aujourd’hui, l’association fête ses cinq ans et compte 28 antennes en France métropolitaine et en territoires ultramarins, tout en gardant son système de pair-aidance : “par et pour les étudiants”. Notre mission est simple : porter assistance à tout étudiant dans le besoin. »

3. Quelles actions mettez-vous en place pour venir en aide aux étudiants précaires ?

« Chez Cop1, nous organisons plusieurs actions répondant à tous les pans de la précarité étudiante : distributions alimentaires et de produits d’hygiène, distributions vestimentaires, actions d’accès au droit, à l’emploi, au logement, à la culture et au sport. Nous organisons également des "Fest1" : repas préparés et partagés entre un petit groupe de bénéficiaires et de bénévoles, favorisant la rupture de l’isolement social. Toutes ces actions sont gratuites pour les étudiant·es et les jeunes de moins de 26 ans. Nous avons également un restaurant solidaire à Paris : “La Cop1ne”, qui propose des formules repas 100 % végétariennes, réalisées avec des produits de saison et issus de circuits courts, à un tarif préférentiel pour les étudiant·es (de 3 à 5 € selon la formule choisie), et accessibles au grand public (de 10 à 14 €). Enfin, un festival de musique est organisé chaque année, afin de favoriser l’accès à la culture pour les jeunes en situation de précarité et leur offrir un moment festif et inclusif. »

4. Comment peut-on aider Cop1 ?

« Évidemment, le nerf de la guerre reste le financement. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, le don financier est la plus grande aide que vous puissiez apporter à une association. Les dons collectés peuvent être non fléchés, ce qui permet aux associations de combler leurs manques de financement, que ce soit sur des projets sous-financés ou pour la gestion quotidienne. Pour rappel, si vous êtes un particulier, les dons réalisés à l’association Cop1 sont défiscalisables à hauteur de 75 %. Autrement dit, un don de 50 € ne vous coûte réellement que 12,50 € après réduction fiscale.

Pour une entreprise : la défiscalisation se fait à hauteur de 60% du don. À titre personnel, notre système de pair-aidance fait que nous acceptons uniquement des bénévoles étudiants ou jeunes de moins de 26 ans, afin de favoriser une communication fluide entre bénévoles et bénéficiaires.

En revanche, si vous êtes sur Paris, vous pouvez venir aider dans notre restaurant associatif “La Cop1ne”, qui fonctionne également grâce à des bénévoles. Vous pouvez ainsi donner un coup de main en cuisine, aux côtés de nos chef.fes cuisinier.es.

Vous pouvez également parler de Cop1 autour de vous : sensibiliser à la précarité étudiante, c’est déjà agir pour qu’elle ne soit plus considérée comme une normalité. Et on le sait, le bouche-à-oreille fait des miracles pour les associations.

À titre plus large, les entreprises peuvent nous soutenir : financièrement, en organisant des collectes de denrées alimentaires ou de produits d’hygiène, en proposant de l’aide à l’emploi ou à l’accès au droit, ou encore, pour celles situées en région parisienne, en mobilisant leurs collaborateurs sur des journées de bénévolat à La Cop1ne. N’hésitez pas à faire un don sur cop1.fr si vous êtes un particulier»

1 Communiqué de presse BoursoBank - résultats financiers 31 juillet 2025

2 De nouveau classée banque la moins chère respectivement sur les profils «Jeune actif», «Cadre», «Cadre supérieur» et «Employé» et exæquo sur les profils «Jeune inactif», et «L'adepte du 100% mobile», selon une enquête réalisée par Le Monde / Panorabanques.com - publiée le 09/12/2024 Détail . Détail des études tarifaires et de leur source depuis 2009 Détail

3 Dans une limite fixée de 200 000€